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Les conditions climatiques

Le climat méditerranéen se caractérise par des hivers courts, doux et humides, des étés longs, chauds et secs, et des inter-saisons marquées par des pluies souvent concentrées et brutales, notamment en automne.

Il est typique du bassin méditerranéen, moyennant certaines variations locales.

Au-delà du pourtour méditerranéen, il se rencontre dans d’autres parties du globe qui présentent sensiblement les mêmes caractéristiques climatiques, tel qu’au Chili, en  Californie, dans la région du Cap en Afrique du Sud et au sud-ouest de l’Australie

Sur le littoral méditerranéen français, on distingue traditionnellement les zones de culture en fonction des températures minimales rencontrées : la bande côtière dite « zone de l’oranger » où les températures ne descendent pas en dessous de – 4 ° C, permettant ainsi la culture de cet agrume, et la « zone de l’olivier » qui remonte un peu plus au nord jusqu’à rencontrer des minimas de – 10 °C.

Par ailleurs, il est coutume de classer les végétaux dans les zones USDA (United States Department of Agriculture). A l’origine, pour les besoins de l’agriculture aux Etats-Unis, le Département de l’Agriculture des Etats-Unis a établi des « zones de rusticité » en fonction des seules températures minimales relevées. Si l’on transpose ces zones au jardin méditerranéen, celui-ci est concerné principalement par les zones 9 et 10, qui se déclinent ainsi :

9a  : de – 6,7 ° à – 3,9 ° C

9b  : de – 3,9 ° à – 1,1 ° C

10a  : de – 1,1 ° à + 1,7 ° C

10 b : de + 1,7 ° à + 4,4 ° C

 

Mais la température ne fait pas tout : même en zone très protégée où il ne gèlerait pas, un végétal d’origine tropicale ou subtropicale habitué à l’humidité ambiante pourrait souffrir du climat méditerranéen à dominante sèche. A l’inverse, les cactées et succulentes voient leur résistance au froid sérieusement amenuisée lorsque le sol est gorgé d’eau.

Il faut donc porter attention aux besoins des végétaux dans ces 3 domaines étroitement interdépendants de l’environnement climatique :

– La température

– L’hygrométrie

– La pluviométrie

L’un de ces 3 éléments sera nécessairement un élément limitant à l’acclimatation (cf. l’article consacré à l’acclimatation des plantes).

Dernière remarque : il est toujours tentant de tester les limites de rusticité des végétaux. Cela permet de sélectionner naturellement les individus génétiquement les plus résistants au sein d’une population, et de diffuser ensuite plus largement l’espèce considérée, par graine ou par bouture. C’est vrai chez les palmiers en particulier. Mais ces « expériences » ne sauraient constituer un mode de gestion généralisée du jardin, qu’un accident climatique aurait tôt fait d’anéantir. Les données climatiques doivent donc imprégner le quotidien du jardinier pour un mode de culture raisonné et respectueux des végétaux.

Pour information, le jardin présenté par ce site se situe en zones 9b et 10a, selon les lieux et leur exposition au soleil et aux vents. On retrouvera probablement dans les jardins méditerranéens des zones similaires qu’il faut bien identifier afin d’y installer les végétaux dans les conditions les plus appropriées. C’est un préalable à toute plantation…

 

Dans la brume

 Un moment rare dans le jardin : brume d’un matin d’avril au soleil levant.

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