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La pérennisarion des espèces

Les plantes ne sont pas éternelles !

Au-delà des annuelles, la durée de vie du végétal va de quelques années à plusieurs dizaines d’années, voir à quelques centaines d’années dans le cas bien connu de l’olivier. En dehors de ces durées « normales » de vie, certaines plantes dépérissent rapidement par suite de parasitisme endémique (cf.. l’ article sur le dépérissement de la lavande) ; d’autres peuvent disparaître prématurément par suite de causes exogènes de natures diverses.

En tout état de cause, il n’est pas toujours facile de se procurer certaines espèces, c’est même parfois une gageure ! Il faut donc anticiper leur remplacement éventuel.

La méthode que j’ai adoptée consiste, après l’installation de la plante et une ou deux années d’acclimatation, à bouturer un ou plusieurs exemplaires à plusieurs années d’intervalle. Les jeunes plants seront plantés auprès du pied mère pour former un massif plus large (à prévoir lors de la création du jardin) ou plus dense.

Ainsi, lors de la disparition d’un sujet , le trou laissé sera vite comblé et la pérennité de la scène, comme de l’espèce, sera assurée. C’est aussi l’occasion d’en faire profiter les amis lorsque, par miracle, plusieurs boutures réussissent et se trouvent en surnombre.

Car c’est bien là le hic : certaines plantes se bouturent facilement, d’autres pas.

Au fil des expériences, j’ai amélioré ma méthode de bouturage et, incidemment, celle concernant  la germination des graines de palmier. Le résultat de ces observations se trouve dans la page consacrée à la multiplication des plantes.

 

 

Drupes de Chamaerops humilis

Le semis est également un mode de reproduction, en particulier pour les palmiers. Ici, drupes de Chamaerops humilis, …qui se ressèment volontiers toutes seules.

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