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La protection hivernale

Cet article concerne les végétaux acclimatés en pleine terre en climat méditerranéen.

Il ne s’agit pas de protéger des végétaux non acclimatables pour créer l’éphémère illusion que l’on peut installer des plantes de zone 11 en zone 9 ou, a fortiori, en zone 8 (sur les zones, voir l’article sur les conditions climatiques).

Le propos vise uniquement à offrir aux végétaux acclimatés une protection contre les évènements généralement brefs voire exceptionnels au cours de l’hiver méditerranéen, qui placeraient ces végétaux en limite de rusticité.

Ainsi, certaines catées et succulentes peuvent supporter ponctuellement un froid sec négatif, mais se trouvent vite endommagées voire détruites par un épisode neigeux.

De la même façon, une période de vent glacial peut être particulièremlent destructive.

La meilleure méthode que j’ai trouvée m’a été inspirée par le Jardin exotique d’Eze. Dès la fin de l’automne, les cactées les plus fragiles sont emballés par un voile d’hivernage.

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Protection hivernale Eze

Protection hivernale au jardin exotique d’Eze

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Protection hivernale Eze

Protection hivernale au jardin exotique d’Eze

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Ce type de protection est facile à mettre en oeuvre et le matériaux peu coûteux et réutilisable.

Cette méthode m’a inspiré quelques réflexions :

– La protection s’adresse avant tout aux végétaux les plus vulnérables. Inutile de passer une semaine à emballer tout le jardin !

– La mise en oeuvre est facile et rapide. Peu importe que les feuillages se trouvent rabougries sous le voile. La durée de l’hiver méditerranéen est assez courte, tout au plus de décembre à fin février, et encore les pires années. Chacun adaptera en fonction du lieu et des circonstances.

– Il existe plusieurs densités de voile : 30 g/m2 ou haute densité à 60 g/m2. On peut aussi doubler un voile de 30 g/m2.

– Pour les végétaux les plus grands, on peut simplement emballer le feuillage et protéger le stipe par un manchon isolant utilisé pour les tuyauteries.

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Protection hivernale Aloe dichotoma ramosissima

Un voile, une ficelle, et c’est fait ! Ici sur Aloe dichotoma ramosissima qui a mal supporté l’épisode neigeux de 2012 (4 têtes détruites sur 11).

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Protection hivernale Arenga engleri

… tout au plus un chassis simple composé de 4 piquets peut faire l’affaire. Ici, sur un jeune Arenga englerii.

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Une fois encore, il ne s’agit pas d’aller à l’encontre de la nature mais seulement se prémunir contre ses excès.

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