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Le régime d’arrosage

L’arrosage du jardin …est réduit à sa plus simple expression !

Le jardin provençal, composé d’oliviers, de lavandes et de bulbes de printemps, ne comporte aucun arrosage. Il n’en requiert pas ; les pluies de printemps et d’automne suffisent.

Le jardin mexicain ne comporte également pas d’arrosage ; cactées et succulentes vivent sur leurs réserves pendant les mois d’été.

Les autres jardins sont tous régis de la façon suivante :

     –  l’arrosage ne fonctionne que du 1er avril au 30 octobre.

     –  il est distribué de façon croissante d’avril à août qui est le mois le plus chaud, puis en forte diminution en septembre et surtout en octobre.

     – le cycle d’arrosage est tous les 3 jours, de façon à distribuer une plus grande quantité d’eau qui descendra mieux en profondeur que ne le ferait une distribution quotidienne de la même quantité.

Ce régime somme toute spartiate, est rendu possible pour les raisons suivantes :

–  Le paillis végétal optimise directement et indirectement les ressources en eau (cf. l’article sur le paillis).

–  Nombre de végétaux sont adaptés à la sécheresse et certains ne reçoivent d’ailleurs aucun goutteur du réseau d’arrosage (ex : Globularia alypum, Cistus atriplicifolius).

–  En limitant l’arrosage et en espaçant les distributions d’eau, les plantes développent un système racinaire plus profond et sont ainsi mieux armées pour résister à la sécheresse.

Je ne récupère pas l’eau de pluie. D’abord car les infrastructures ne s’y prêteraient qu’au prix d’un retour sur investissement discutable. Ensuite car l’absence de pouvoir tampon de l’eau de pluie, dû à une faible concentration en minéraux, me paraît, peut-être à tort, de nature à précipiter l’acidification croissante du sol qui subit déjà celle du paillis en décomposition permanente. A l’inverse, l’eau d’arrosage, calcaire, tend plutôt à compenser (peu ou prou …) cette acidification.

Bref, quoi qu’il en soit, le régime modéré d’arrosage n’empêche pas une certaine luxuriance, comme le montrent les photos du jardin prises au cœur de l’été.

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Jardin et eau

Luxuriance au coeur de l’été : l’essentiel est moins d’apporter de l’eau que de savoir la garder…

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