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Les grimpantes

Les plantes grimpantes sont légion dans le Midi, …mais pas dans mon jardin ! Non que je n’y tienne pas, bien au contraire, mais elles supposent, pour la plupart, une exposition ensoleillée. Or les supports ensoleillés nécessaires aux grimpantes méditerranéennes me font défaut. Aussi, la présentation réduite qui suit est loin de rendre compte des trésors de grimpantes que nous pouvons héberger dans nos jardins.

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Clerodendron ugandense

Le Clérodendron ougandais est une grimpante gélive aux fleurs exceptionnelles. Par certains côté elles ressemblent à des papillons qui justifient pleinement son surnom « Blue Butterfly ». On l’installera le long d’un mur en plein sud dans les endroits les plus protégés de la côte d’Azur (Zone 10 minimum).

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Clerodendron uguadense

Clerodendron ugandense, une multitude de papillons bleus …

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Ficus pumila

Le Ficus pumila est intéressant à plus d’un titre. Il pousse parfaitement à l’ombre, rapidement et sans soin particulier, avec une telle ampleur qu’il est capable de masquer des pans de mur de plusieurs mètres. Il serait presque envahissant s’il ne se contrôlait facilement en arrachant simplement les branches qui se propagent impunément aux alentours. Par contre, sa floraison est insignifiante et sans intérêt. On ne peut pas tout avoir ! Sa vocation est de recouvrir les paroies sur lesquelles il s’accroche tout seul, tout en conférant à l’endroit « colonisé » une ambiance sauvage, type forêt primaire, ou même tropicale. C’est d’ailleurs dans le « Jardin tropical » que je l’ai installé..

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Ficus pumila feuillage juvénile Ficus pumila

Le Ficus pumila est le bienvenu pour couvrir les surfaces ingrates, comme ici une paroie rocheuse. Le F. pumila a deux types de feuillages bien distincts qui coexistent sur la plante : à gauche, le feuillage juvénile sous forme de tiges ligneuses qui s’accrochent toutes seules au support et qui portent de très petites feuilles, puis, à droite, le feuillage adulte sous forme de lianes qui prennent naissance sur les tiges du feuillage juvénile et retombent par dessus, avec de plus grosses feuilles. Ici, on a utilisé les deux feuillages : le premier pour habiller le rocher qui demeure visible par petites touches, le second conservé uniquement en partie haute pour marquer le côté sauvage et exubérant de la végétation du jardin tropical.

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Plumbago capensis

C’est une sud africaine qui est, au choix, une grimpante ou un arbuste, et peut même se conduire en arbrisseau. Question de taille, sachant que le plumbago pousse avec une grande vigueur, et qu’il faut revenir dessus plusieurs fois dans l’année si l’on veut le maintenir dans des proportions contenues. Il fleurit longtemps, au moins de mai-juin à octobre, voire plus; question de chaleur. Il se ressème spontanément.

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Plumbago capensis

Plumbago capensis. Les panicules de fleurs bleu clair constellent la plante dès les premières chaleurs et jusqu’aux premiers froids.

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Plumbago capensis, détail

Détail de fleurs de Plumbago capensis.

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Podranea ricasoliana

Originaire d’Afrique du Sud, c’est une belle et grande grimpante qui fleurit en fin de saison. Elle forme des lianes qu’il faut accrocher ou palisser là où l’on veut la conduire. Ses fleurs, qui apparaissent en fin d’été, sont à leur apogée à l’automne. Elle ont une forme en trompette, avec une gorge rose clair ponctuée de veines rose foncé.

 

Podranea ricasoliana

Podranea ricasoliana. Les fleurs apparaissent à profusion dès la fin de l’été sur les lianes de plusieurs mètres.

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Podranea ricasoliana, détail

Podranea ricasoliana, détail de la fleur.

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Solanum jasminoides

Originaire d’Amérique du sud, Brésil, Equateur, et des zones tropicales et subtropicales. Fleuri pendant 4 à 5 mois de juin à octobre, cet arbustre grimpant montre d’abord des boutons bien bleus, puis de délicates fleurs qui vont s’éclaircissant à maturité. Il demande une taille d’entretien au sortir de l’hiver.

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  Solanum jasminoides

Solanum jasminoides

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Tecomaria capensis

C’est une belle grimpante qui fleurit au soleil bien mieux qu’à l’ombre. Elle peut prendre des proportions importantes si elle n’est pas surveillée. En négligeant cette caractéristique, j’ai vu des lianes se développer à travers les bambous pour aboutir de l’autre côté, à plus de 6 mètres ! Si l’on veut limiter la colonisation des alentours par la Belle, il suffit de couper les lianes avant qu’elles se marcottent naturellement.

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Tecomaria capensis

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